lundi 31 mars 2008

Nina

Nina, tu me parles depuis ton siècle, depuis ta cause. Tu me parles dans ton intransigeance, tes révoltes, depuis la résiliation à te mettre au service de la cause et à ne pas fuir ton destin de femme noire jusqu’à ton talent de musicienne et de chanteuse.
J’aurai cherché à te connaître peut être. Mais où es tu aujourd’hui?

http://www.youtube.com/watch?v=5T3FXFnoTzE

http://www.youtube.com/watch?v=GUcXI2BIUOQ&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=mSasf8GBfV4&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=tAv1FDpdnmE&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=SEX19zLQezU

http://www.youtube.com/watch?v=ORSzfw8FE-o&NR=1

http://www.youtube.com/watch?v=SFWs5kWP-us&feature=related

jeudi 27 mars 2008

L'autre

Voilà un moment que des rencontres ont lieu au centre culturel et linguistique Jean Mermoz de Saint-Louis sur le thème de la rencontre et du dialogue interculturel. Je dois dire que les échanges ne suffisent pas à nourrir ma curiosité. Voilà certains questionnements qui continuent à me traverser l’esprit.

La rencontre avec l’autre nous permet d’exister.
Cela permet de décliner notre identité.
Mais pourquoi avons-nous besoin de décliner notre identité. Je viens de… je suis né à… j’ai étudié ceci … j’ai voyagé dans tel pays… je suis célibataire…J’ai 3 frères… Je travaille pour…
A quelle période intervient la conscience de l’autre dans la constitution de la personnalité de l’enfant? Je sais donc que l’autre n’est pas moi et est différent. Qu’est ce qui nous pousse ou nous attire dans l’échange avec l’autre?
De le connaître me paraît trop léger. De se comparer peut être.
En déclinant notre propre identité, notre passé, c’est une façon d’exprimer son désir de laisser une trace, de réagir à notre peur de notre propre mort.
C’est peut être une façon de se sentir en vie. De prouver qu’on a réellement vécu.

Il y a évidemment plusieurs types de rencontre, mais ces rencontres qu’on dit et que je suis le premier à dire chercher en travaillant/voyageant, ne seraient elles pas celles de la recherche d’un idéal jamais trouvé.
Il arrive qu’on préfère l’autre quand il nous conforte dans les idées que nous nous faisions de lui. Ils/elles sont comme-ci, comme-ça.
Ne courrons nous pas après des mythes réconfortants. Nous ne savons pas nous occuper de nos personnes âgées, mais eux au moins ils le font toujours/encore. Nous n’avons plus tant de forêts à protéger chez nous, pour cause nous avons nous même coupé les arbres, mais qu’il est bon d’aller secourir l’Amazonie. Je parle avec mon voisin, l’autre jour il m’a offert un pâté, après quoi plusieurs jours après je lui ai apporté quelques fruits pour sa famille. Notre rencontre, bien qu’incomplète, existe. J’existe à travers cette rencontre. Comment s’appelait mon voisin au fait à Montréal?
L’autre me fait grandir cela dit. Je n’avais pas conscience de ce que l’on pouvait ressentir en état de minorité visible. Je ne m’étais jamais vu à ce point comme un enfant d’un des systèmes impérialistes de ces derniers siècles. Mon éducation est-elle toujours impérialiste? Dans quelle mesure dois-je connaître l’autre avant, pour rentrer en contact avec lui? Suis-je en mesure de le connaître suffisamment à travers les médias que je côtoyais habituellement dans mon pays d’origine?

Que dois-je accepter pour rentrer en contact avec l’autre?
Dois-je m’être posé ces questions, sur mes réelles motivations à rentrer en contact avec l’autre, avant de le faire?
L’autre a-t-il les mêmes motivations? Certaines sont-elles incompatibles?
L’autre a-t-il les moyens de me dire ce qu’ils pensent dans notre rencontre? En a-t-il le droit? S’en donne-t-il le droit? Sait-il qui il est lui-même?
Et si sa conscience de lui-même provenait majoritairement de ce que lui projette l’autre de lui-même? Et si cet autre avait eu des intérêts très intéressés par le passé au point de lui projeter une image de lui-même qui était complètement fausse?

On dit : chaque langue qui meurt c’est une façon de percevoir le monde qui s’éteint. L’autre me permet de voir le monde sous d’autres angles, avec d’autres langues, qui véhiculent d’autres valeurs. Certaines m’attirent. D’autres ne m’attirent pas. Mais elles me permettent de mieux me définir encore. Pas de verbe « avoir » dans la langue nationale du Mali. Pas nécessaire de tuer les araignées. La grosse dans le coin de ma douche sera peut être celle qui mangera le moustique qui devait me donner le paludisme. Mon rapport à la nature est celui que ma société m’a enseigné. Je suis donc très déterminé. Certaines cultures sont-elles plus ouvertes vers les autres? de part leurs histoires, de part leurs situations géographiques?

Cette soif de l’autre peut elle être étanchée? Dans ce cas pouvons nous dire que nous avons guéri des autres, que l’on s’est guéri grâce à l’autre? L’autre est-il utilisé? Qu’est ce que je laisse réellement à l’autre? Est-ce que cela dépend de mes intentions d’avant rencontre?

L’autre me permet de me sentir différent mais me rappelle que je fais parti d’un tout. L’espèce humaine, dans sa complexité, dans ses différentes mais dans sa nécessité de se considérer un.

samedi 22 mars 2008

Petit secret dévoilé


Si je ne perse pas dans la chanson ou l’écriture, pourquoi ne pas essayer dans la cuisine? Je ne parle pas de la grande cuisine, celle qui provoque les oh! et les ah!, ni même celle qui fait rouler les yeux à l’extase, mais celle qu’on fait rapidement avec les ingrédients du lieu où l’on se trouve. Vous vous dites, « Pas encore un texte avec sa cuisine? » et je vous réponds : « Si, si et re-si!! ».

Aujourd’hui donc une petite recette, qui semble avoir fait quatre satisfaits hier soir chez moi, à moins que ce ne soit le vin qui accompagnait le plat… Laissez-moi croire qu’il s’agit du plat, « Ma lotte aux tomates », la bien nommée!

Tout commence, comme dit ma mère, par la recherche des bons ingrédients. Pour cela il vous faut (pour 4 personnes) :
Des tomates fraîches. Je dirai une dizaine. Si elles sont produites dans votre région vous gagnez pas mal de points, sinon, plus elles proviennent de loin et plus vous contribuez à la pollution de l’air. Évidemment si elles sont biologiques ce n’est pas mal, mais là-aussi il faut connaître la provenance. La majorité des produits biologiques du Québec proviennent des États-Unis. Ça revient donc à déshabiller Paul pour habiller Jacques. Incontestablement, les tomates gagnantes sont celles qui proviennent de votre jardin.

Ensuite, la lotte. Je choisi de la lotte puisque c’est ce que je trouve assez facilement à Saint-Louis, par contre si vous avez d’autres poissons à votre portée…. et bien ça ne marche pas puisque la recette s’appelle « Ma lotte aux tomates ». Donc je vous conseille d’acheter des lottes entières pêchées du jour (une lotte moyenne par personne est tout indiquée). La femme qui les vend prêt de chez moi, leur coupe la tête et les dépèce devant moi. Cela me permet de vérifier la fraicheur du poisson et de lui donner une apparence bien plus appétissante puisqu’une lotte mes ami(e)s, c’est pas joli joli comme poisson.

Il faudra également de la crème fraiche, de l’huile d’olives, du sel, du poivre, 3 feuilles de laurier et du thym. Malheureusement, seul le sel vient du Sénégal.
Pour les outils, une poêle, un chaudron et une spatule en bois suffiront.

Vous êtes maintenant armés pour faire « Ma lotte aux tomates » et donner l’impression à vos invités qu’un grand chef sommeille en vous.
Le temps ne préparation ne dépassera pas 15 minutes et le temps de cuisson approximativement la même chose.
Comme dit ma mère, l’importance c’est de trouver les bons produits!

Prêt? Allons-y!

Commençons donc par bien laver nos lottes. Ensuite, dans une poêle dont vous aurez recouvert le fond d’huile d’olives, ajouter les lottes, le poivre, le sel et le thym.
Une fois que la chaire des lottes donne l’impression d’être cuite, c'est-à-dire 5-6 minutes plus tard, déposez les dans le fond de votre chaudron. Il est important de laisser l’huile d’olives (ma nutritionniste ne serait certainement pas d’accord, mais je ne lui ai pas donné le lien de ce blog, alors pas de problème) rejoindre vos lottes dans le chaudron. Recouvrez les lottes d’eau (idéalement filtrée, ici à Saint-Louis, mais pas d’eau en bouteille, cela est bien trop polluant. Si on consomme 4,5 litres par jour et par personne, soit 3 bouteilles en plastique, fois 365 jours cela donne 1095 bouteilles pour une année, vous voyez qu’avant que la nature recycle tout cela, nous aurons eu le temps de tous y passer). Ajoutez vos trois feuilles de Laurier. Mettez le feu sous le chaudron. Vous pouvez mettre également le trio, sel-poivron-thym dans le chaudron.

En attendant, coupez les tomates en tranche. Idéalement de la même épaisseur, cela permettra une cuisson uniforme. Ensuite mettez votre poêle sur le feu (pas besoin de l’avoir lavée après les lottes). Déposer non pas un filet mais une corde d’huile d’olives et jetez-y vos tomates. Salez, poivrez, thymez (si ça existe) légèrement. Remuez régulièrement jusqu’à ce que les tomates commencent à se changer un peu en purée. Ensuite, réservez! J’ai toujours trouvé ce terme assez drôle, dans les livres de recettes de cuisine. Réservez! Ça me fait bizarre de l’écrire aujourd’hui. Cela signifie d’éteindre le feu tout simplement et de retirer la poêle. Donc une fois la poêle réservez, attendez que l’eau rajoutée dans le chaudron frémisse.

Lorsque l’eau du chaudron commencera à se manifester, il est temps de mettre la crème fraîche dans votre poêle pleine de tomates. Lorsque la crème et les tomates commenceront à frémir, prenez les lottes dans le chaudron et déposez les dans votre poêle. Il est temps que la table soit mise et que les bonnes baguettes que vous avez achetez soient déjà coupées en tranche parce que le plat est prêt à servir. Il vous suffit de déposer en premier lieu les lottes dans les assiettes de vos invités et de les recouvrir généreusement de cette sauce de tomates, crème fraîche et thym, si onctueuse.
Mes ami(e)s, bon appétit!!

samedi 15 mars 2008

Tiken Jah Fakoly


Comme j’avais volontairement laissé de côté l’artiste Tiken Jah Fakoly, puisqu’il mérite un texte à lui tout seul, je vous propose aujourd’hui ce petit chemin musical. Vous le connaissez aussi bien que moi si ce n’est mieux. Cela dit, les liens que je propose vous permettent de l’écouter facilement. (Je vous encourage toujours à acheter ses CD par la suite si sa musique vous plaît).
Donc. Le personnage est d’origine ivoirienne. Après des prises de positions politiques contre le président de son pays, il l’invite notamment à quitter le pouvoir à travers l’une de ses chansons (http://www.youtube.com/watch?v=g5z-xOhgd4w ). J’avoue qu’en fin de concert sa voix peut parfois laisser à désirer mais les paroles restent intactes et le message a le mérite d’être clair. L’artiste est assurément un sportif également. Ensuite, après s’être fait montrer la porte de sortie de son pays sinon quoi il aurait pu avoir quelques problèmes, il se questionne sur le lieu où il pourrait désormais vivre en paix, d’où la chanson, « Où veux tu que j’aille, pourquoi veux tu que j’m’en aille? ». (http://www.youtube.com/watch?v=zMqMYgPaHmg&feature=related ). Une fois installé à Bamako où il réside toujours d’ailleurs, il s’y marrie avec une … malienne comme de bien entendu. De là il sort quelques albums d’envergure internationale. Il dénonce avant tout la colonisation et le néocolonialisme. Cette chanson parlant en toile de fond du traité de Berlin de 1885 qui a vu les puissances coloniales se partager l’Afrique comme si le continent n’était pas habité. http://www.youtube.com/watch?v=EdkAaqmd260&feature=related
(l’ambiance de ce vidéo n’est pas très électrique, mais c’est pour que vous compreniez bien les paroles…). Il couvre les questions du néo colonialisme de la France, d’où le titre d’un grand album «Françafrique ». http://www.youtube.com/watch?v=MkCtDHJ6EAI Mais il n’oubli pas le tonton d’américa, d’où cette chanson, écrite d’ailleurs par l’un des anciens chanteurs du groupe Zebda en France. Un bijou.http://www.youtube.com/watch?v=C7OVAVgIKQc&feature=related
Cette chanson dénonçant les guerres occidentales est assez intéressante. La vidéo par contre n’est pas géniale. A écouter seulement je pense. « C’est le soldat qui meure, rarement monsieur le général » http://www.youtube.com/watch?v=Neu9kCYlxyU S’en suit ensuite une critique très intéressante de la coopération. Selon moi ces textes devraient être présentés à toute personne désirant s’investir dans cette voix.Ce titre « le balayeur », « Le balayeur balayé » « Arrivé comme un sauveur il est reparti comme un voleur » « Arrivé comme un héro il est reparti comme un zéro »…http://www.youtube.com/watch?v=OtKgTZnYZWs Le balayeur étant le coopérant, avec toutes ses intentions, bonnes, moins bonnes, conscientes et inconscientes…Son titre « On a tout compris » montre qu’il reste prêt de ses intentions premières, la critique de la sphère politique :http://www.youtube.com/watch?v=orzx3KxT7AQ
Ce texte réclame plus de Justice : http://www.youtube.com/watch?v=rcQMifwFXcA Dans son dernier album collé sur les problématiques contemporaines, il évoque les questions entourant l’émigration dite clandestine, les facilités des occidentaux à venir en Afrique alors que l’inverse n’est pas vrai, ensuite ceux et celles qui parlent de l’Afrique à travers la lecture de la section « Afrique » du Monde, de « La presse » et autres journaux peu au fait des réalités ou désirant peu en parler.Donc, « viens voir, viens voir, toi qui parle sans savoir, mon Afrique n’est pas ce qu’on te fait croire… » http://www.youtube.com/watch?v=k-roEHyGau4&feature=relatedhttp://www.youtube.com/watch?v=Cv69wCB0lCM&feature=relatedEt le titre très polémique : « Ouvrez les frontières ». Très beau vidéoclip d’ailleurs :http://www.youtube.com/watch?v=uwOV7w1jiWEPour finir un texte assez dur contre l’excision, une implication sociale qu’on retrouve assez souvent en Afrique de l’Ouest. A écouter c’est sûr! http://www.youtube.com/watch?v=PFvZm4L8Us8
Il chante également en anglais et en Dioula.
Voilà quelques chansons dans cette langue :
Chanson contre les mariages forcés http://www.youtube.com/watch?v=zwJ9kKBB9lE
http://www.youtube.com/watch?v=DVaZLl1Gw5E&feature=related
En fait il n’est pas facile d’en trouver en Dioula sur internet. VRAIMENT il faut acheter les CD.

Voilà c’était court mais ça donnera envi j’espère de l’écouter et de le réécouter. Malheureusement, après l’avoir vu au festival sur le Niger à Ségou au Mali, après l’avoir écouté au Stade Modibo Keita à Bamako ainsi qu’au Métropolis à Montréal, je ne risque pas de le voir ici. En fin d’année 2007 il fut désigné persona non grata par le gouvernement sénégalais. Sa maladie chronique l’avait poussé à demander quelques jours auparavant au président sénégalais de quitter le pouvoir. En ce moment l’artiste est impliqué dans la réconciliation de son pays la côté d’ivoire.
http://www.youtube.com/watch?v=nr6OhFwVm8g

vendredi 7 mars 2008

« Mais comment peut-on se dire humaniste sans être féministe? »

Voilà une phrase qu’une femme a porté à mes oreilles hier lors d’un évènement organisé à Saint-Louis dans le cadre de la semaine entourant la journée internationale des femmes, le 08 mars.
Je vous propose la lecture de quelques paragraphes d’un manuel scolaire qui nous rappelle que notre héritage de relations homme-femme très déséquilibrées est à la fois très lourd et que les quelques changements dans ce domaine sont très récents.
Il est à noter que les formes de domination des hommes sur les femmes sont plus visibles dans les sociétés dans lesquelles nous ne vivons pas. Cela ne signifie absolument pas qu’elles n’y existent pas.

« Extrait d’un manuel scolaire
d’économie familiale domestique
publié au Québec en 1960

FAITES EN SORTE QUE LE DÎNER SOIT PRÊT. Préparez les choses à l’avance, le soir précédent s’il le faut, afin qu’un délicieux repas l’attende à son retour du travail. C’est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu’ils rentrent à la maison et la perspective d’un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d’un accueil.

SOYER PRÊTE. Prenez 15 minutes pour vous reposer afin d’être détendue lorsqu’il rentre. Retouchez votre maquillage, mettez un dans vos cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en compagnie de gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un plus intéressantes que ces derniers. Sa dure journée a besoin d’être égayée et c’est un de vos besoins de faire en sorte qu’elle le soit.

ÉCOUTEZ-LE. Il se peut que vous ayez une douzaine de choses importantes à lui dire, mais son arrivée à la maison n’est pas le moment opportun. Laissez-le parler d’abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation sont plus importants que les vôtres. Faites en sorte que la soirée lui appartienne.

NE L’ACCUEILLEZ PAS AVEC VOS PLAINTES ET VOS PROBLÈMES. Ne vous plaignez pas s’il est en retard à la maison pour le dîner ou même s’il reste dehors toute la nuit. Considérez cela comme mineur comparé à ce qu’il a pu endurer pendant la journée. Installez-le confortablement. Proposez-lui de se détendre dans une chaise confortable ou d’aller s’étendre dans la chambre à coucher. Préparez-lui une boisson fraîche ou chaude. Arranger l’oreiller et proposez-lui d’enlever ses chaussures. Parlez d’une voix douce, apaisante et plaisante. Ne lui posez pas de questions sur ce qu’il a fait et ne remettez jamais en cause son jugement ou son intégrité. Souvenez-vous qu’il est le maître du foyer et qu’en tant que tel, il exercera toujours sa volonté avec justice et honnêteté.

LORSQU’IL A FINI DE DÎNER, DÉBARRASSEZ LA TABLE ET FAÎTES RAPIDEMENT LA VAISSELLE. Si votre mari se propose de vous aider, déclinez son offre car il risquerait de se sentir obligé de la répéter par la suite et après une longue journée de labeur, il n’a nul besoin de travail supplémentaire. Encouragez votre mari à se livre à ses passe-temps favoris et à se consacrer à ses centres d’intérêts et montrez-vous intéressée sans toutefois donner l’impression d’empiéter sur son domaine. Si vous-même avez des petits passe-temps, faîtes en sorte de ne pas l’ennuyer en lui en parlant, car les centres d’intérêts de femmes sont souvent assez insignifiants comparés à ceux des hommes. »

Pour celles et CEUX que cette question de la domination masculine interpelle, je vous propose de lire notre ami Bourdieu qui l’a analysée avec la plus grande honnêteté possible, me semble-t-il. http://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/BOURDIEU/10801